Voilà le spectre. Ce bon vieux Newton (j'ai visité le petit manoir où il est né) a remarqué que le violet et le rouge se ressemble et l'a bouclé pour faire un cercle – une roue.
Ici une roue où les couleurs descend vers le noir en allant vers le centre et montent vers le blanc en allant vers l’extérieur.Je trouve ça utile comme idée. On peut varier une couleur comme ça en ajoutant du blanc ou du noir en principe - en fait ca change le teinte (jaune + noir = vert! par ex.)
Il y a plusieurs systèmes de représentation (Munsell, par ex. pour les artistes) et pas mal de science dans les couleurs – mais moi je vais au magasin acheter des pigments – des boues colorées, attends, non, des composants chimiques hautement développés (issue surtout de l'industrie – notamment l'industrie automobile; le brun Van Dyke risque d'être un truc que Toyota a découvert – plus de romance (sauf pour vendre aux romantiques incurables !).
Par contre, les matériaux modernes auraient fait pâlir les anciens d'envie. Le mythe des recettes perdues et bons vieux trucs est (sauf quelques très rares exceptions) un mythe. Par contre encore, on vit dans un monde où on est soumergé d'images et mots – le 3D arrive et l'industrie des jeux vidéos vaut bcp plus cher que l'industrie cinématographique, l'image n'est plus rare.
Moi je veux juste choisir quelque 'couleurs' (pigments) parmi les plusieurs dizaines proposées. Pour m'aider (j’espère) j'ai ceci en tête :
Quand j'ai lu le livre de Kevin Macpherson « Fill Your Oil Paintings with Light and Color »; ce fut une révélation de apprendre que sa palette est de 4/5 couleurs!! - et qu'il peux faire des tableaux pleins de couleur!!
blanc de titane,
jaune de cadmium clair,
cramoisis d'alizarine permanent,
bleu outremer foncé
et éventuellement vert phtalo
Kevin MacPherson arrive à faire toute les autres couleurs (qu'on a tendance à acheter en tube) avec ces 4/5 couleurs
M'enfin, ca revient à utilise les 3 primaires, et ça c'est connu, je suis bête ou quoi...
La palette du grand Richard Schmid est d'environ 12 couleurs, et va un peu dans le sens une version « chaude » et une version « froide » de chaque couleur, ce qui donne qch comme :
(blanc, bien sûr), bleu outremer foncé (chaud) et bleu de cobalt clair (froid)
cramoisi d'alizarine permanent (froid) et rouge de cadmium clair (chaud)
jaune cadmium foncé (chaud) et jaune de cadmium clair (froid)
('chaud' et 'froid' sont relatifs, jaune de cadmium citron est plus froid que jaune de cadmium clair – donc j'aurais pu choisir ce couple là et le jaune cad. clair serait devenu mon jaune 'chaud')
Chaque couleur a 3 propriétés: teinte (la « couleur » - rouge, vert, etc.) saturation (l'intensité) valeur (le ton entre foncé et clair).
Les couleurs sont le plus intense (saturées) en sortant du tube – sauf peut être, par exemple, le bleu et vert phtalo et le cramoisi d'alizarine permanent – qui monte un peu quand on les ajoute du blanc)
La valeur des jaune est environ 8 (sur une échelle 0-9), et c'est là qu'il sont à leur plus intense, les rouge ont une valeur d'environ 5 et c'est à cette valeur qu'ils sont à leur plus intense, les bleus ont une valeur de 2/3 et c'est là qu'ils sont à leur plus intenses.
- ceux qui veut dire qui si on monte la valeur d'un bleu ou un rouge en ajoutant du blanc parce qu'on veut qu'il soit plus clair (valeur 7/8 par exemple), il va être beaucoup moins intense.
Dans la perspective 'atmosphérique', les jaunes disparaissent d'abord, ensuite le rouges - le lointain est bleuté.
Schéma avec les pigments (tubes**) réels du site 'Handprint' de Bruce Macevoy. Les pigments sont positionnés selon leur intensité et on voit que les pigments d'artiste sont pas très intenses donc pour la plupart