"On reconnait communément deux grandes spécialités au peintre Edgar Degas : les représentations aux pastels de jeunes filles en tutu et les jugements acerbes sur ses confrères peintres. Henri Martin n'y a pas échappé. Degas le qualifiait, pour résumer, d'impressionniste pour sous-préfectures.
Ça n'est pas faux. Honoré par les grandes institutions de la nation, médaillé, couvert de prix, Henri Martin a tapissé durant près de 60 ans des hectares de murs de mairies et de bâtiments publics avec d'immenses et édifiantes peintures murales, à la manière néo-impressionniste.
On comprend pourquoi Degas lui en voulait. Il avait transformé en un style compassé, théâtral, presque académique, une manière de peindre qui était née de la liberté et du refus des conventions et des compromissions. Et trahison ultime, il en vivait royalement. Au point qu'il acheta en 1900 une maison dans le Lot, près de Cahors (suivie de deux autres à Saint Cirq-Lapopie et Collioure), où il se retira presque de toute vie mondaine pour peindre des séries de paysages colorés, calmes et confortables, pendant encore 40 ans."
- A Collioure, donc...
Image de H Martin
C'est un nom connu dans l'histoire de l'art. J'avais (j'ai) un joli livre avec des aquarelles géométriques de CR Mackintosh (ortho?) de ces villages là (peut pas vous le montrer - il est avec le déménagement en gardes meubles). La ville (village) même fait grand état des fauves - les images utilisés dans les rues sont de Dérain (que j'aime bien) et Matisse....
Cet artiste a fait 3-4 cadres sur la réalité - il/elle a peut être raison...
L'office de tourisme est fermé le 1er mai, puis (miraculeusement) ouvert. On nous raconte comment les dizaines de bateaux méditerranéens sont disparus progressivement il y a quelques 40 ans - tous les pêcheurs, filets, voiles mises à sécher.... Et puis, pour la question 'Henri Martin' - de passer voir la partie beaux arts à côté. Là, dame charmante : - oui on connait (tout à fait) HM, oui sa maison (très peu visible) est sur les hauteurs. Non, on ne fait pas grand état, car il "n'a pas de renommé internationale comme Matisse et ...".
En effet, de deuxième rang mon peintre se sous-préfectures...
Le petit (et très joli!) musée d'art moderne (fauves surtout, j'imagine - et j'aime bcp! ;D) est certainement fermé).
Il y a bcp de monde
Il y a un chemin de fer - y en avait un (fermé, c'est triste) vers St Cirq-la-Popie. J'imagine qu'il en fallait pour que Mr Martin se déplace. Les tableaux de Dérain sont datés vers 1910 - contemporain de HR donc. Je ne sais pas si il s'est essayé au 'fauvisme'... ..peut être pas - trop installé à 40 ans passés ;D dans son truc....Pas tellement de voitures dans ce temps là - mais des tableaux fauves - l'art était en avance sur la techno à l’époque...
Il prenait le train à Collioure, les voiles séchaient sur les quais...
maintenant c'est un restau à ciel ouvert, bourré de touristes qui prennent (surtout moi! surtout moi!) des centaines - milliers - de photos. Il ne pouvait pas prévoir tout ça lui,
nous non plus, on ne peut pas prévoir...
nostalgie et pessimisme dans le restau à ciel ouvert
et beauté
Personnalités liées à la commune
- Le poète espagnol Antonio Machado, qui y mourut et dont la mémoire est toujours entretenue et célébrée19.
- Les peintres Henri Matisse, André Derain et leurs amis y créèrent le fauvisme durant l’été 1905 ; un parcours dans la ville permet de retrouver les lieux où leurs œuvres ont été réalisées20.
- Pablo Picasso, qui séjourna ponctuellement à Collioure de 1950 à 1952 à la Miranda.
- Autres peintres reconnus ayant résidé et travaillé à Collioure durant le XXe siècle : Albert Marquet, Juan Gris, Raoul Dufy, Georges Braque, Willy Mucha, Henri Martin, Édouard Pignon, Charles Rennie Mackintosh.
- De 1953 à 1957, Salvador Dalí participe régulièrement aux fêtes de la ville.
- Dans les années 1950, l’écrivain Patrick O'Brian (auteur du roman De l'autre côté du monde dont est inspiré le film Master and commander : De l’autre côté du monde) habite à Collioure avec sa femme Mary, où il cultive la vigne. Décédé en 2000, sa tombe est au cimetière du village.
- François Beaudire, baron Berge (né à Collioure le , mort à Paris le 11 mai 1832), fut un général de Napoléon Ier.
- André Rière né le 26 juin 1902 à Collioure et décédé le 15 janvier 1979. Joueur de rugby à XV. Champion de France de rugby à XV en 1925 avec l'U.S.A.P et en 1929 avec Quillan. Deuxième ligne (1 m 82 85 kg).
- René Llense, né en 1913 à Collioure, ancien gardien de but de l’équipe de France de football.
- Jep Desclaux, joueur français de rugby à XV et de rugby à XIII, né le 1er février 1912 à Collioure.
- Charles Naudin, botaniste qui fit découvrir à la France le Cocotier du Chili.
- Jacques Parizeau, ancien Premier ministre du Québec, possède un vignoble dans la commune.
- Alain Abbott, compositeur, grand prix de Rome
Artistes
En 1905, Henri Matisse vient peindre à Collioure, où, en compagnie de André Derain, il crée le fauvisme. D’autres peintres suivront, notamment Albert Marquet, Juan Gris, Georges Braque, Picasso, Raoul Dufy, Foujita, Othon Friesz, Paul Signac ...Henri Matisse arrive à Collioure en mai 1905, quelques mois avant que le terme de « fauves » soit lancé par un critique d’art au salon d’automne. L’artiste a quitté Saint-Tropez et Paul Signac, bien décidé à en finir avec le pointillisme. Il invite le jeune André Derain à le rejoindre ; ce fut le départ d’une amitié et d’une collaboration féconde. Pour les deux peintres, l’été 1905 est un moment d’intense ouvrage et ils produisent énormément, en utilisant « les couleurs qui sortent du tube ». Tout dans le village les inspire : le port, le clocher, les toits et les coins des ruelles. Ils ont aussi produit six portraits et autoportraits.
En guise d'hommage, l'artiste Marc-André 2 Figueres a planté un cadre vide en face de Notre-Dame.
L’hostellerie des Templiers a régalé une foule d’artistes (Picasso, Dufy, Signac, Maillol…). En témoignent les quelque deux mille œuvres d’art offertes aux propriétaires.
Le Chemin du fauvisme relie à travers les rues des reproductions de tableaux placées aux endroits mêmes où les maîtres de ce mouvement (Matisse, Derain) ont placé, jadis, leur chevalet.
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Paul Signac : Collioure
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