10/6/14

Exit, right



Exit, right. huile sur panneau, 60 x 80 cm

It ain't over till the lady leaves the picture!






Constance Mayer Prud'hon



et aussi sur Wiki, bien sûr, dans les 2 langues, extrait:

En 1808 et 1809, on trouve Constance Mayer installée rue Saint-Hyacinthe, no 25 (peut-être l’actuel n° 10). La mort brutale de son père renversé par une charrette dans une rue étroite, la bouleverse et la déstabilise. L’événement renforce encore sa passion pour Prud'hon qui devient son unique raison de vivre. Maintenant à la tête d’une fortune coquette dont elle peut disposer à sa guise elle décide de la consacrer à son ami très cher et à ses enfants qui font face, depuis des années, à de gros soucis financiers17. Dès 1808, certainement en 1810 d’après le livret du Salon de cette année, elle les rejoignit donc à la Sorbonne pour être mieux à même de s’occuper de cette famille qui devint un peu la sienne, malgré l'animosité des enfants de Prud’hon qui voulurent voir en elle une intruse. Ils se montrèrent d’ailleurs injustes et ingrats tant de son vivant qu’après sa mort. L’historien Charles Gueulette, qui a recueilli une foule de témoignages directs – dont celui de la fille de Prud'hon elle-même –, a démontré combien les griefs des rejetons de Prud’hon étaient infondés, et d'ailleurs Prud'hon avait lui-même été contraint, un beau jour, de chasser de l'appartement son fils Jean qui avait gravement manqué de respect à Constance Mayer. Dans tous les témoignages on voit combien celle-ci était demeurée douce patiente et compréhensive pour ces enfants qui n'étaient pas les siens et dont elle s'occupa avec le plus grand soin. Elle fit obtenir une place à l'ainé, veilla à doter l'autre, finança les études de tous, assura le couvert et l'habillement. Elle fut irréprochable.
Portrait de Constance Mayer, par Pierre-Paul Prud'hon
L’amour de Prud’hon pour Constance Mayer, est souvent évoqué à travers un touchant portrait qu’il fit d’elle, dessin du Louvre fréquemment reproduit et admiré, portant une signature apocryphe. Ce dessin aux crayons noir et blanc sur fond ocre (48x36,5), est certainement idéalisé car la ressemblance avec les autres portraits de Constance Mayer ne saute pas aux yeux18. Mais à quelle époque fut donc exécuté ce dessin ? D’après M. Sylvain Laveissière, il date de l’Empire et aurait servi à de modèle à Constance Mayer pour la réalisation de sa miniature, ce qui est tout à fait improbable. La miniature est bien certainement antérieure au dessin qui semble au contraire avoir été inspiré par la miniature et réalisé tardivement, sous la Restauration, comme l’ont avancé certains historiens dont Charles Gueulette, le meilleur biographe de Constance Mayer. Quoi qu’il en soit, l’œuvre fut, paraît-il, abandonnée par Prud’hon après la mort de Constance Mayer (sans doute peu de temps après le drame du 26 mai 1821) à son élève Auguste-Joseph Carrier, peintre en miniature. Vendu puis racheté à nouveau par Carrier, le dessin fut exposé avec une signature apocryphe à l’Exposition des tableaux de l’Ecole française (1860), puis acquis au prix de 200F par M. Bellanger qui le céda au musée du Louvre en 1887. C’est de ce portrait aux tonalités brunes et noires, fréquemment reproduit, qu’est née la légende d’une Constance Mayer créole, « noiraude malicieuse« , tradition transmise et amplifiée par MM. Clément, Goncourt, Pilon et autres. M. Guiffrey a lui-même imaginé que le portrait d’une jeune fille Portugaise, assurément très typée, était un nouveau portrait de Constance Mayer, malgré les dénégations de l’ancien propriétaire du portrait, le colonel Delaborde. De la miniature dépend apparemment aussi une peinture sur bois formant reliquaire dit Constance Mayer au châle, œuvre de petite dimension (2,1x1,5), que les collectionneurs du XIXe siècle ont attribué à Pierre-Paul Prud’hon mais qui paraît peu dans sa manière. Elle semble même être un pastiche inspiré par le dessin de Mademoiselle Mayer au spencer, et exécuté postérieurement. Quoique non datée ni signée, elle a, de façon péremptoire, été donnée à Prud’hon par les Goncourt au prétexte que cette œuvre provenait de la collection Boisfremont – chez qui mourut Prud’hon. Pour consolider leur thèse, ils l’ont fait graver comme œuvre de Prud’hon en 18601

2 comments:

  1. Jolie lumière dans ton tableau et belle harmonie de couleurs. J'aime la dynamique introduite pas le personnage prêt à quitter la scène.

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  2. Merci, Nathalie! Oui, la composition avec le personnage comme ça est assez.. um..uh... m'enfin c'est ca que je voulais faire :)! Justement "exit right" est ce qui est marqué pour les pièces de théâtre - Shakespeare ;) :

    "La vie n’est qu’une ombre qui passe, un pauvre acteur qui se pavane et s’agite durant son heure sur la scène et qu’ensuite on n’entend plus. C’est une histoire dite par un idiot, pleine de bruit et de fureur, et qui ne signifie rien."

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