10/16/13

Portraits de la reine

Élisabeth Vigée Le Brun

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Élisabeth Vigée Le Brun
Description de cette image, également commentée ci-après
Louise Élisabeth Vigée Le Brun, Autoportrait (1790).
Nom de naissance Louise-Élisabeth Vigée
Naissance 16 avril 1755
Paris, Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Décès 30 mars 1842
Paris, Drapeau français Royaume de France
Nationalité française
Activité(s) Peintre
Maître Gabriel Briard
Élèves Marie-Guillemine Benoist, Hortense Haudebourt-Lescot
Œuvres réputées Madame la reine Marie-Antoinette avec Rose Vigla

Signature de l’artiste.
Louise-Élisabeth Vigée, épouse Lebrun, dite Madame Vigée-Lebrun, née le 16 avril 1755 à Paris1 et morte dans la même ville le 30 mars 1842, est une peintre française, considérée comme une grande portraitiste de son temps à l'égal de Quentin de La Tour ou Jean-Baptiste Greuze.

Biographie

Enfance

Son père, Louis Vigée, était pastelliste et membre de l’Académie de Saint-Luc; sa mère, Jeanne Maissin, était d’origine paysanne. Son frère, Étienne Vigée, fut un auteur dramatique à succès.
Baptisée à l’Église Saint-Eustache de Paris, l’enfant est aussitôt confiée à des paysans des environs d’Épernon d'où elle ne reviendra à Paris que six ans plus tard pour entrer comme pensionnaire à l’école du couvent de la Trinité, rue de Charonne dans le faubourg Saint-Antoine. Dès cet âge, la jeune Louise-Élisabeth dessine partout, sur ses cahiers, sur les murs de son école.
Vers l’âge de sept ou huit ans, Louis Vigée s’extasie devant un dessin de sa fille et prophétise qu’elle sera peintre. À onze ans, la jeune fille quitte le couvent et vient vivre aux côtés de ses parents. Inconsolable à la mort de son père le 9 mai 1767, elle décide de s'adonner à ses passions, la peinture, le dessin et le pastel.

Formation

Le premier professeur d’Élisabeth fut son père, mais très vite, alors qu’elle a juste 12 ans, il meurt accidentellement. Après ce décès, dont elle mettra longtemps à se remettre, c’est un autre peintre, Gabriel-François Doyen, meilleur ami de la famille et célèbre en son temps comme peintre d'histoire, qui l’encourage à persévérer dans le pastel et dans l’huile, conseil qu’elle suivra.
C’est certainement conseillée par Doyen, qui connaissait bien Gabriel Briard, pour avoir eu le même maître, Carl Van Loo, qu’Élisabeth se rend en 1769, à l’âge de 14 ans, chez ce dernier. Briard est membre de l’Académie royale de peinture, et donne volontiers des leçons, même s’il n’est pas encore professeur.
Peintre médiocre, il a surtout la réputation d’être un bon dessinateur et possède en plus un atelier au Louvre; Élisabeth fait de rapides progrès et déjà, on commence à parler d’elle.

Madame Le Sèvre, Jeanne Maissin, sa mère (1728-1800) par Élisabeth Vigée Le Brun.
C’est au Louvre, où Gabriel Briard a un atelier, qu’elle fait la connaissance de Joseph Vernet, artiste célèbre dans toute l’Europe; à 56 ans, il est l'un des peintres les plus courus de Paris, et ses conseils font autorité; il ne manquera pas de lui en prodiguer « J’ai constamment suivi ses avis ; car je n’ai jamais eu de maître proprement dit » écrira-t-elle, quoi qu’il en soit, il consacrera de son temps à la formation de Mlle Vigée.
Et comme Joseph Vernet ainsi que Jean-Baptiste Greuze, qui s’intéresse aussi à elle, le lui ont conseillé, elle va admirer les chefs-d’œuvre du Luxembourg ; de plus la renommée de ces peintres lui ouvre toutes les portes des collections d'art privées princières et aristocratiques à Paris, où elle peut étudier à loisir les grands maîtres, copier des têtes de Rembrandt, Van Dyck ou Greuze, étudier les semi-tons, ainsi que les dégradations sur les parties saillantes d’une tête, elle écrira : « On pourrait exactement me comparer à l’abeille tant j’y récoltais de connaissances… ». Toute sa vie ce besoin d’apprendre ne la quittera pas, car elle a compris qu’un don se travaille. Déjà on lui commande des portraits et elle commence à gagner sa vie.
Elle a quinze ans quand elle peint son premier chef-d’œuvre, un portrait de sa mère (collection privée).
En 1768 sa mère se remarie avec un joaillier fortuné, Jacques-François Le Sèvre.

Une carrière fulgurante


Marie-Antoinette d'Autriche par Élisabeth Vigée Le Brun.
En 1770, le dauphin Louis-Auguste, petit-fils du roi Louis XV, épouse Marie-Antoinette d'Autriche à Versailles, fille de l'impératrice Marie-Thérèse.
À la même époque, la famille Le Sèvre-Vigée s’installe rue Saint-Honoré, face au Palais-Royal. Louise-Élisabeth s’établit, à quinze ans, comme peintre professionnelle et les commandes affluent.

Pour la suite -

http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lisabeth_Vig%C3%A9e_Le_Brun



L'article en anglais :

Louise Élisabeth Vigée Le Brun

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Louise Élisabeth Vigée Le Brun
Self-portrait in a Straw Hat by Elisabeth-Louise Vigée-Lebrun.jpg
Self-portrait in a Straw Hat, 1782.
Birth name Marie Élisabeth Louise Vigée
Born 16 April 1755
Paris, France
Died 30 March 1842 (aged 86)
Paris, France
Nationality French
Field Painting
Movement Rococo, Neoclassicism
Louise Élisabeth Vigée Le Brun (Marie Élisabeth Louise; 16 April 1755 – 30 March 1842) also known as Madame Lebrun, was a French painter, and is recognized as the most important female painter of the 18th century.
Her style is generally considered Rococo and shows interest in the subject of neoclassical painting. Vigée Le Brun cannot be considered a pure Neoclassist, however, in that she creates mostly portraits in Neoclassical dress rather than the History painting. In her choice of color and style while serving as the portrait painter to Marie Antoinette, Vigée Le Brun is purely Rococo.

Early life

Born in Paris on 16 April 1755, Marie-Louise-Élisabeth Vigée was the daughter of a portraitist and fan painter, Louis Vigée, from whom she received her first instruction. Her mother was a hairdresser.[1] She was sent to live with relatives in Épernon until the age of 6 when she entered a convent where she remained for five years. Her father died when she was 12 years old. In 1768, her mother married a wealthy jeweler, Jacques-Francois Le Sèvre and the family moved to the rue Saint-Honoré close to the Palais Royal. She was later patronised by the wealthy heiress Louise Marie Adélaïde de Bourbon, wife of Louis Philippe II, Duke of Orléans. During this period Louise Élisabeth benefited from the advice of Gabriel François Doyen, Jean-Baptiste Greuze, Joseph Vernet, and other masters of the period.
By the time she was in her early teens, Louise Élisabeth was painting portraits professionally. After her studio was seized, for her practising without a license, she applied to the Académie de Saint Luc, which unwittingly exhibited her works in their Salon. On 25 October 1783, she was made a member of the Académie.

suite ici

http://en.wikipedia.org/wiki/Louise_%C3%89lisabeth_Vig%C3%A9e_Le_Brun




Elle a un visage 'sympa', je trouve





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Adélaïde Labille-Guiard

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Adélaïde Labille-Guiard
Labille-Guiard, Self-portrait with two pupils.jpg
Self-portrait with two pupils, by Adélaïde Labille-Guiard, 1785. The two pupils are Marie Capet and Carreaux de Rosemond.
Birth name Adélaïde Labille
Born 11 April 1749
Paris, France
Died 23 April 1803 (aged 54)
Paris, France
Nationality French
Field Miniatures, painting, pastels
Movement Rococo to Neoclassicism
Adélaïde Labille-Guiard (11 April 1749 – 24 April 1803), also known as Adélaïde Labille-Guiard des Vertus, was a French miniaturist and portrait painter.[1][2]

Family

Adélaïde Labille-Guiard was born in Paris, the youngest of eight children, to a bourgeois family.
 suite :
http://en.wikipedia.org/wiki/Ad%C3%A9la%C3%AFde_Labille-Guiard





4 comments:

  1. Comment et pourquoi cet article sur ces deux artistes ? C'est bien mystérieux :-)

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  2. Je lisais Wikipedia et il y avait un article sur Marie-Antoinette - j'ai vu que Vigée Le Brun avait fait de nombreux portraits d'elle. Je connaissais 1 ou 2 tableaux de Vigée Le Brun - je suis allé lire l'article sur elle. Je trouve ce genre d'article très intéressant - des detaillés du vécu - et les tableaux sont fascinants à regarder aussi... alors, je partage. Comme Madelaine (famille de ma femme - aquarelles) et la folle de Géricault (ou Vince, ou n'importe qui) ce sont nos sembables - qui nous 'parle', il y a nous, vivant, et eux - vivant aussi en fait. On se parle.... non?

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  3. Oui.
    Je ne connais pratiquement pas ces artistes. Les femmes artistes ne bénéficient décidemment pas de beaucoup de visibilité malgré leurs talents...

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  4. Oui, ça c'est peut être en train d'être ré-equilibrer - mais encore, le discours ""officiel"" c'est de prendre que les même grands noms tous le temps (et puis les mêmes tableaux. Ce qui fait que quasiment tous les artiste sauf une poignée sont mal/pas connus. Là, il y a l'expo Felix Vallotton - je connaissais à peine. Une femme artiste du passé aura cet avantage: - elles sont si peu nombreuses que leur place va être assuré (je ne dis pas ça dans le sens qu'elle démeritent - c'est bien sûr, bien au contraire - elle ont dû lutter et être très fortes/bonnes - elle méritent largement donc. Rosa Bonheur...

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